Plan Biblique Quotidienne - Marc 14

25. Novembre 2025

Devotion de la Deaconess Ruth Ahiabor

Theme: Libéré pour l’Avancement du Royaume - Marc  14: 1 - 31

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INTRODUCTION

Marc 14 est un chapitre rempli d’événements ; c’est le moment de la Pâque, la ville est pleine de monde et d’activité. Dans ce contexte, la raison de la manifestation de Jésus est sur le point d’être accomplie. Jésus est concentré sur sa mission et ne manque aucune occasion de révéler la pensée du Père et d’enseigner à ses disciples les prophéties qui vont bientôt s’accomplir.

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JÉSUS, L’AMI DE TOUS (Marc 14:2–9)

La lèpre détruit la peau, les membres et l’apparence physique d’une personne. Cela les isole socialement, surtout à l’époque de Jésus où ils étaient considérés comme impurs et exclus de la société. Les chefs religieux ne pouvaient pas toucher ceux qui étaient déclarés « impurs ». Pourtant, Jésus – un leader spirituel grandissant – défia les normes culturelles : il visita Simon le lépreux et mangea avec lui, partageant le même plat.

Réflexion

1. Jésus nous appelle à l’intimité avec lui. Dans tout l’Évangile de Marc, Jésus parle continuellement – aux foules, aux disciples, aux chefs religieux. Il se donne comme une offrande pour désaltérer les âmes. Plus nous passons du temps avec lui, plus il nous révèle ses mystères.

2. À l’époque, la lèpre était l’une des pires situations sociales. Pourtant Jésus brisa les barrières culturelles, sociales et religieuses en mangeant avec Simon. L’intimité avec Dieu implique souvent de s’abaisser (1 Jean 4:20).

3. Rien – ni nos échecs passés ni nos faiblesses présentes – ne peut nous disqualifier d’une relation avec Jésus (Romains 8:35).

L’exemple de Jésus inspira profondément la femme au parfum précieux : « Si Jésus peut manger avec un lépreux, il ne me refusera pas non plus. » Dans sa brisure, elle cassa le vase et versa tout sur lui. En répandant cet parfum coûteux, elle offrit une adoration extravagante et reconnut sa royauté.

Alors que les pharisiens débattaient religieusement, sa dévotion toucha Jésus, et il déclara : « Elle a fait une belle œuvre. Elle a fait ce qu’elle a pu. » Elle reçut son « Bien fait, bon et fidèle serviteur » avant même le ciel.

« Là où l’Évangile sera annoncé dans le monde entier, on racontera aussi ce qu’elle a fait, en mémoire d’elle. » (Marc 14:9)

Réflexion

– Quand as-tu fait quelque chose de « beau » pour Jésus pour la dernière fois ?– Avons-nous vraiment fait « tout ce que nous pouvions » ?– Les occasions de servir ne dureront pas toujours, car la nuit vient où personne ne peut travailler (Jean 9:4; Marc 13).

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CROIRE SES PROPHÈTES, ET VOUS RÉUSSIREZ (Marc 14:12–21)

Les disciples reconnaissaient l’autorité de Jésus et comprenaient les temps. Ils cherchaient ses directives même pour une célébration traditionnelle qui aurait pu sembler routinière.

2 Chroniques 20:20b : « Croyez en l’Éternel votre Dieu, et vous serez affermis ; croyez ses prophètes, et vous prospérerez. »

Proverbes 3:5–6 : « Confie-toi en l’Éternel de tout ton cœur, et ne t’appuie pas sur ta sagesse… Il rendra droits tes sentiers. »

Jésus parle toujours – même dans nos moments de repos.

La vraie question : sommes-nous sensibles à ses avertissements ?

Judas avait déjà négocié sa trahison, mais Jésus dévoila son plan. Judas savait qu’il était visé. Au lieu de craindre et de se repentir, il s’endurcit, agissant dans la tromperie et l’orgueil. Il osa demander : « Est-ce moi ? » (Marc 14:19)

Soit il ne comprenait pas Jésus, soit la corruption avait aveuglé sa conscience.

Jacques 1:15 : « La convoitise… enfante le péché, et le péché… produit la mort. »

Jacques 1:23–24 : Celui qui écoute la parole mais ne l’applique pas est comme un homme qui se regarde dans un miroir et oublie immédiatement son image.

Notre bon Berger ne veut voir aucun de ses enfants se perdre. Il nous avertit par les Écritures, nos pasteurs, prophètes, aînés et amis.

Nous sommes bénis d’être sous le ministère du Rév. Joseph, que Dieu utilise puissamment pour des avertissements et directions spécifiques.

Réflexion

– Comment répondons-nous à la Parole ? Par la repentance ? Par l’orgueil ?– La familiarité nous endort-elle, ou recevons-nous avec crainte et révérence ?– Le destin de Judas aurait-il changé s’il s’était repenti ?

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UNE ATTITUDE DE DÉNIE OU D’HUMILITÉ (Marc 14:26–31)

Marc 14:31 : Pierre avait vécu des expériences puissantes, notamment marcher sur l’eau. Il disait en essence : « Jésus, jamais je ne te renierai. » Pourtant il le fit.

Sa vraie réponse aurait dû être :« Maître, comment vais-je te renier, et comment puis-je éviter cela ? »

De bons désirs ne suffisent pas ; nous devons discipliner notre chair. Paul dit :« Je traite durement mon corps et je le tiens assujetti » (1 Corinthiens 9:27).

Alors que Dieu nous transforme de gloire en gloire (2 Corinthiens 3:18), notre cœur doit dire comme le psalmiste : « Sonde-moi, ô Dieu » (Psaume 139).

Réflexion

– Lorsqu’il révèle quelque chose en nous, notre posture ne doit pas être la suffisance, mais un désir de nous aligner.– Devant Dieu, tout est nu et découvert – répondons donc aux avertissements avec humilité, non défiance.

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PRIÈRE

Père, merci car tu parles toujours, me guides et me diriges afin que je ne périsse pas. Aide-moi à te reconnaître dans chaque situation et à ne pas être trop familier pour manquer tes instructions. Donne-moi la grâce de ne pas banaliser les paroles des personnes que tu utilises comme prophètes dans ma vie. Au nom de Jésus. Amen.