Plan Biblique Quotidienne - Marc 14 (Pt. 2)
- Deaconess Ruth Ahiabor
- 27 nov.
- 6 min de lecture
27. Novembre 2025
Devotion de la Deaconess Ruth Ahiabor
Theme: Libéré pour l’Avancement du Royaume - Marc 14 32 - 72
Fortified City Church / Love City Church / Basel French Assembly / Luzern City Fellowship / PIWC Bern / Global prayer family

INTRODUCTION
L’intensité du poids de la crise que Jésus est sur le point d’affronter grandit, et après le dernier repas, Il marche avec ses disciples vers un lieu où Il s’était déjà rendu plusieurs fois pour prier – le jardin de Gethsémani.
JÉSUS DANS LE JARDIN DU BROYAGE – Marc 14,32–52
Jésus arrive avec ses disciples à Gethsémani (au mont des Oliviers), ce qui signifie « pressoir à olives ». À l’époque de Jésus, l’huile d’olive était une marchandise très importante, utilisée pour la cuisine, la préparation des repas ainsi que pour alimenter les fourneaux et les lampes. Gethsémani était un lieu où les olives étaient pressées et écrasées pour en extraire l’huile.
Il n’est donc pas surprenant que Jésus choisisse un lieu si symbolique, avec un nom si approprié – « jardin du broyage » – comme dernier endroit où Il lutte dans la prière devant son Père, la nuit précédant sa trahison et la croix.
Verset 33b : « Il commença à être saisi d’effroi et d’angoisse. »Dans l’Écriture, il est rare que Jésus soit décrit ainsi. Habituellement, Il est présenté comme calme, maître de Lui-même, parfaitement en paix. Même lorsque les scribes et les chefs religieux cherchaient à Le piéger par leurs questions hostiles, Il n’était jamais troublé. Mais en cette nuit décisive, Jésus manifeste quelque chose d’inhabituel.
Verset 34 : « Mon âme est triste jusqu’à la mort ; demeurez ici et veillez. » Jésus demande rarement à ses disciples de faire quelque chose pour Lui, mais en cette heure critique, où Il se sent pressé et écrasé (comme les olives), Il leur demande de veiller avec Lui.
Qu’est-ce qui troublait Jésus à ce point ?
Était-ce la pensée de la mort incroyablement lente, agonisante et tortueuse de la croix – la raison même de sa venue ?
Bien plus que la douleur physique du crucifiement, Jésus savait ce qu’Il allait endurer sur le plan spirituel. Il savait que son âme serait écrasée et rejetée par son Père. C’est ce qu’Il voulait dire en parlant du « calice ».
Verset 36 : « Abba, Père, toutes choses te sont possibles ; éloigne de moi ce calice ! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux. »Le calice est une image de l’Ancien Testament. Les prophètes parlent à plusieurs reprises du jugement de Dieu présenté à l’homme sous forme de calice, comme si Dieu disait : « Voici le jugement que tu mérites à cause de ton péché – bois-le. »
En allant à la croix, Jésus se tient aux côtés de chacun de nous et prend le calice amer du jugement qui nous revenait, et Il l’offre de le boire à notre place.
Mais cette nuit-là, à Gethsémani, Jésus faisait face à la perspective de boire tout le jugement, toute la culpabilité et tout le courroux de chaque être humain ayant jamais vécu – concentrés dans un seul calice !Un calice terriblement amer. Pas étonnant que son âme fût accablée de tristesse.
Jésus était déterminé à faire la volonté de Dieu, mais alors qu’Il affrontait la réalité de ce qui l’attendait, Il ouvrait simplement son cœur à son Père. En substance, Il demandait :« Y a-t-il un autre moyen d’accomplir le salut de l’humanité sans boire ce calice du jugement, moi qui suis sans péché ? Abba Père, y a-t-il une autre voie ? »
Et le ciel resta silencieux – il n’y avait pas d’autre voie.
Ce que Jésus accomplira à la croix du Calvaire commence ici, dans le jardin de Gethsémani.Ce qu’Il obtint dans son combat dans le jardin aboutit à notre rédemption et notre salut.Le combat émotionnel intense de Jésus fut remporté à Gethsémani. Sa victoire dans le jardin rendit possible la victoire au Calvaire.
Les disciples aussi faisaient face à une crise qu’ils ignoraient, bien que Jésus les en eût avertis dans les versets 27 et 30.
Versets 37–38 : Jésus les trouva endormis et dit : « Simon, dors-tu ? Tu n’as pas pu veiller une heure ? Veillez et priez, afin que vous n’entriez pas en tentation ; l’esprit est bien disposé, mais la chair est faible. »Jésus leur disait : « Vous allez vivre une crise ce soir, et si vous ne veillez pas dans la prière, vous ne serez pas prêts pour ce qui vient. » Mais ils ne comprirent pas.
Par la prière et la vigilance, Jésus triompha de la crise de la croix.Les disciples, ayant négligé la prière, échouèrent dans la leur.
Leur crise consistait à savoir s’ils seraient prêts à s’identifier à Jésus ou s’ils Le renieraient et L’abandonneraient, comme Il l’avait annoncé.
Cela souligne un principe fondamental du combat spirituel : La bataille se gagne dans la prière avant que la crise n’arrive (Marc 11,24).
Que se serait-il passé si les disciples avaient veillé dans la prière ?
La troisième fois que Jésus revint et les trouva endormis, Il avait déjà résolu son angoisse dans la prière, et Il leur dit tendrement de dormir et de se reposer.
Jésus leur avait demandé de veiller et prier – ils ne le firent pas.Mais Pierre, lui, tira son épée et coupa l’oreille du serviteur du grand-prêtre – une action que Jésus ne lui avait jamais demandée. Comme s’il disait : « Je ne ferai pas ce que Jésus me demande, mais je ferai autre chose, qui semble plus important. »
Ne nous retrouvons-nous pas parfois dans la même attitude ?
Jésus fut totalement abandonné par ses amis, seul et trahi – car ce qu’Il devait accomplir pour notre salut, Lui seul pouvait le faire.
Si tu t’es déjà senti trahi, vaincu ou seul, Jésus connaît parfaitement ce que tu ressens – et tu peux sans crainte Lui ouvrir ton cœur.
Réflexion
Comprends que la bataille est gagnée ou perdue dans la prière, avant la crise.En prenant du temps pour veiller, prier, parler à Dieu et rechercher sa face, tu te places sur un fondement solide pour affronter les combats à venir – même ceux dont tu n’as pas encore conscience.
C’est la raison pour laquelle, dans la famille FCC, nous prenons du temps à la fin ou au début du mois pour régler certaines choses dans la prière et le jeûne. Si tu n’as pas encore participé à ces moments sacrés, je t’invite humblement à suivre l’exemple de Jésus et à saisir cette dernière opportunité la semaine prochaine.
JÉSUS JUGÉ ET RENIÉ – Marc 14,53–72
Versets 56–59 : « Plusieurs déposaient de faux témoignages contre lui, mais leurs témoignages ne s’accordaient pas… » Ils apportaient contre Jésus des mensonges subtils, mais Il resta silencieux. Son assurance était en Abba, son Père.
Il aurait pu faire venir une longue liste de témoins : Zachée, Marie-Madeleine, Lazare, les cinq mille nourris… mais Il ne dit rien.
Verset 61 : « Es-tu le Christ, le Fils du Dieu béni ? »Verset 62 : « Je le suis, répondit Jésus ; et vous verrez le Fils de l’homme assis à la droite de la Puissance et venant sur les nuées du ciel. »
Jésus, confiant en son Père céleste, resta silencieux face aux accusations – jusqu’à ce qu’on L’interroge sur son identité.
Jésus endura une grande douleur et humiliation pour nous. Il fut aveuglé, frappé, moqué, et couvert de crachats.
Nous aussi, il y aura des gens qui se moqueront de notre foi ou de notre confiance en la Bible. Si Jésus a subi tout cela alors qu’Il n’avait commis aucun mal, nous ne devrions pas être surpris lorsque nous faisons face à des épreuves (1 Pierre 4,13 ; Jacques 1,2).
Nous devons supporter courageusement la douleur et l’humiliation pour l’amour de Jésus.
En réalité, cela devrait nous donner l’assurance que nous sommes sur la bonne voie – et nous pousser à une adoration encore plus profonde.
Réflexion
Et nous ?Ressentons-nous souvent le besoin irrésistible de nous défendre lorsque les gens parlent contre nous ? Ou restons-nous silencieux et confiants en Celui à qui nous avons déjà remis nos combats ?
Comme Jésus, nous passons chaque jour en quelque sorte en jugement – à l’école, à la maison, au travail, mais aussi devant Dieu.
Que dit Dieu de nous ?Quel témoignage donnons-nous de Jésus ?Est-ce que notre vie corrige ou éclaire les fausses idées que le monde se fait de Lui ?
PRIÈRE
Seigneur Jésus, merci d’avoir enduré la douleur et la honte en échange de mon salut.Accorde-moi la grâce de me tenir fermement pour toi lorsque ma foi est mise à l’épreuve.Fais que je ne t’abandonne jamais.
Merci de m’avoir montré comment résoudre mes crises avant même qu’elles ne deviennent réalité.Accorde-moi une nouvelle grâce et une nouvelle onction de prière.
Au nom de Jésus, amen.




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